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Couillu le pilote !!


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Ah dit donc, cela me rappelle le bon vieux temps lorsque j'étais embarqué. En fait, le pilote attend sur l'arrière du pont une sorte d’accalmie avant de tenter de se poser. Je m'explique, les trains de houle arrivent sur l'étrave du porteur selon une certaine fréquence. Le bâtiment roule bord sur bord. Or, il existe toujours une période (qui dure de 5 à 20 secondes) pendant laquelle le bateau va se stabiliser suffisamment, les mouvements devenant en tout cas inférieures aux limitations d'appontage. C'est à se moment là qu'il faut se présenter dard dard pour apponter. C'est ce que fait ce Lynx. La difficulté est également de ne pas louper la grille sur laquelle le harpon de l'hélico va se clamper afin de la maintenir fermement sur le pont une fois posé. Sinon, il risque de glisser sur le pont mouillé et de finir à la patouille.

De jour même si c'est impressionnant, cela n'est pas si dangereux car il y a des références extérieures d'horizon, etc. De plus, le Lynx est une machine surpuissante et 50 Kts de vent de lui font pas peur. En revanche par nuit noire, j'ai le souvenir d'avoir apponté quelques fois dans des conditions vraiment merdiques. Heureusement que la cellule et le train sont costauds car dans ces cas là, on ne fait pas dans la finesse.

Merci pour la vidéo

Manu

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J'attendais ton commentaire ;) J'ose pas imaginer la même chose de nuit, même l'ayant pratiqué en avion dans la tempète, mais sur des pistes sur terre qui ne dansent pas la samba :mrgreen:

Quand on parle de puissance sur hélico, c'est la capacité à sauter haut et rapide dans les azurs ? on n'est pas trop limité par des phénomènes liés à la prise de pas ou au rotor en ce cas ?

Les turbulences doivent être intéressantes aussi derrière les superstructures ?

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Dans des cas pareils, la puissance de l'hélico permet de réagir si le pont monte rapidement (plusieurs mètres sur une frégate de 140 m de long qui tangue) où si comme tu le précises les turbulences dues aux superstructure du navire te font dégueuler (comprendre ce dernier terme comme descendre en vrac). Et bien sûr, il y a la combinaison des 2. Si je compare au Panther (ou Dauphin), le LYNX est la machine idéale de ce point de vue car la moindre sollicitation au PG te sort d'un mauvais pas, même avec un seul moteur, c'est dire. Son rotor semi-regide permet de batailler plus efficacement dans les turbulences, la réponse au cyclique étant bien plus vive. Et sa structure est pensée pour apponter dur, voire parfois très dur....s'il le faut.

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